La Recherche Clinique au CH de la Côte Basque

SMUR pédiatrique
Depuis une quinzaine d’année, le Centre Hospitalier de la Côte Basque n’a cessé de chercher à développer la recherche clinique. L’hématologie, culturellement incitée à inclure des patients dans des essais pour leur permettre d’accéder à des traitements innovants, a longtemps été le fer de lance de cette activité et a fortement contribué à son développement. Peu à peu, les aires thérapeutiques se sont étendues, en s’appuyant sur un plateau technique performant, une pharmacie à usage intérieur adaptée aux exigences des promoteurs et une équipe d’attachés de recherche clinique compétente. C’est ainsi qu’ont été créés un service de recherche clinique et un comité scientifique. 
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  • Les équipes médicales participent à 250 études.
  • 56% des études sont interventionnelles et 44% sont observationnelles.
  • 350 patients sont inclus dans les études interventionnelles.
  • Les études sont menées dans différents services : hématologie, pneumologie, gastro-entérologie, oncologie, neurologie, cardiologie, néphrologie, maladies infectieuses, pédiatrie.
  • Sept attachés de recherche clinique accompagnent les médecins dans leur travail d’investigation. Une infirmière assure les soins exclusivement des patients participant aux études.
L'Unité de Recherche Clinique : Un véritable service vient en soutien de la recherche clinique au Centre Hospitalier de la Côte Basque.
En juin 2019, le Centre Hospitalier de la Côte Basque a signé un partenariat avec l’institut Bergonié. Dès à présent, cette collaboration permet l’accès au « screening moléculaire », technique de décryptage de chaque tumeur, à la recherche d’anomalies mutationnelles pour une réelle médecine personnalisée.
Etre centre investigateur oblige les équipes à travailler dans la rigueur et le respect des bonnes pratiques cliniques.
A proximité de chez lui, le patient accède à des traitements ou des prises en charge, comme partout ailleurs en France. Il est au cœur du dispositif et bénéficie d’un accompagnement particulier. Il est important de rappeler qu’il peut, à tout moment et sans se justifier, demander à sortir d’une étude.
La collaboration de l’investigateur avec le médecin traitant représente un aspect de plus en plus important de la qualité de la prise en charge du patient protocolaire, en cancérologie comme dans toutes les aires thérapeutiques. Le lien ville – hôpital prend tout son sens, non seulement avec l’implication du médecin traitant dans l’adhésion du patient, mais aussi pour un meilleur suivi de tous les évènements inattendus, conformément aux bonnes pratiques cliniques. Mieux informer le médecin traitant fait partie de nos préoccupations. Pouvoir lui transmettre les coordonnées du médecin investigateur, le nom de la molécule à l’essai, les risques d’interactions ou d’évènements indésirables connus contribue à une meilleure observance et réduit le risque de déviations protocolaires. En effet, le fait de savoir qu’un patient est inclus dans une étude clinique est aussi important quand ce dernier est en ville, que lorsqu’il est amené à être hospitalisé dans un autre service que celui dans lequel il est connu. Le médecin traitant, intégré dans le circuit protocolaire, peut à son tour prévenir le service hospitalier auquel il adresse son patient.