Chirurgie Viscérale et Digestive

CHIRURGIE DIGESTIVE
Pathologies, actes et examens 
  • Chirurgie viscérale: chirurgie digestive, endoscopie et coelioscopie.
  • Chirurgie de l'obésité
  • Chirurgie et prise en charge de la maladie hémorroïdaire -hémoroïdes
  • Chirurgie et prise en charge des colectomies en ambulatoire

Une infirmière stomathérapeute assure les soins de surveillance et d'éducation auprès des patients porteurs d'une stomie (intervention de dérivation externe - pose de poche) pour leur permettre de retrouver une autonomie maximale, garante de la vie de tous les jours. Un suivi est assuré, si nécessaire, après la sortie de l'hôpital.

Médecins

    DIDAILLER Romain
    Dr DIDAILLER Romain
    Dr DURANTEAU Ute
    Médecin
    ETCHECHOURY Laura
    Dr ETCHECHOURY Laura
    GONTIER Renaud
    Dr GONTIER Renaud
    Dr JOUMAA Camille
    LACLAU-LACROUTS Marie
    Dr LACLAU-LACROUTS Marie
    Dr MAURIAC Paul

COORDONNÉES DU SERVICE

chirurgies réalisées

CHIRURGIE CARCINOLOGIQUE : activité principale du service sous tendue par une collaboration étroite avec nos confrères radiologues, gastro-entérologues et oncologues.

Nous proposons aux patients des prises en charge des cancers optimales avec accès aux dernières innovations techniques et inclusion dans les essais thérapeutiques nationaux.
La chirurgie robotique prend une part croissante dans cette activité avec notamment la chirurgie des cancers de l’œsophage, du rectum et du pancréas.

Une filière de soins spécifique est proposée aux patients âgés grâce au partenariat institutionnel entre le CHCB et certains SSR de la région et grâce à la collaboration avec nos confrères oncogériatres (évaluation initiale, programme de pré habilitation, suivi au long court et inclusion dans l’essai national Geronte).

Pour les patients plus jeunes nous proposons depuis l’année 2018 une prise en charge en ambulatoire des colectomies.

CHIRURGIE METABOLIQUE : activité débutée en 2010 nous proposons une prise en charge globale aux patients obèses avec l’équipe du service d’endocrinologie et une équipe de diététiciennes, psychologues et éducateurs sportifs en collaboration étroite avec le centre DABANTA.

CHIRURGIE FONCTIONNELLE : prise en charge des troubles de la statique pelvienne, des hernies hiatales (avec une part de plus en plus importante de chirurgie robotique) et enfin une prise en charge des problèmes pariétaux complexes. (Hernies, éventration)

CHIRURGIE PROCTOLOGIQUE : prise en charges des pathologies hémorroidaires, et des fistules analescomplexes dans le cadre des maladies inflammatoires (chron) en partenariat avec l équipes de gastroenterologie.
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Les pathologies prises en charge

La chirurgie hépato-biliaire et pancréatique est une sous spécialité de chirurgie viscérale et digestive. Elle est la spécialité prenant en charge les maladies du foie, des voies biliaires et du pancréas.

Les pathologies les plus fréquentes prises en charge sont liée au cancer (adénocarcinomes, tumeurs neuro-endocrines, carcinomes hépatocellulaires, cholangiocarcinomes etc…) ainsi que les états pré-cancereux (tumeurs bénignes, TIPMP).

Les chirurgiens

Dans l’équipe de chirurgie viscérale du centre hospitalier de la Côte Basque, deux chirurgiens sont spécialisés dans la chirurgie hépatobiliaire
  • Dr Renaud GONTIER (lien doctolib)
  • Dr Marie LACLAU-LACROUTS (lien doctolib)

Les méthodes

Le Centre Hospitalier de la Côte Basque est doté des dernières innovations en termes de chirurgie mini-invasives avec :

La Coelioscopie

  • La cœlioscopie (caméra):
    la cœlioscopie ou encore appelée laparoscopie a permis de diminuer les séquelles de la paroi abdominale (instruments de 3 à 10mm): l’abdomen est gonflé par du gaz et on accède à la cavité abdominale par de petites cicatrices permettant le passage des instruments chirurgicaux et d’une caméra vidéo.
  • La cœlioscopie 3D (caméra 3D):
    Il s’agit d’une nouvelle technologie qui permet une meilleure vision pendant l’opération, rendant l’opération plus aisée garantissant davantage la sécurité du patient.
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La chirurgie robotique ou chirurgie robot assistée (Robot Da Vinci présent depuis 2020)


Il s’agit d’un robot dirigé par le chirurgien pour réaliser l’opération à travers une console qui retransmet en direct la vue de 3D de la caméra. Les bras manipulateurs du robot possèdent une grande liberté de mouvement, permettant une plus grande aisance et précision des mouvements.

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Chirurgie du foie

Anatomie

Le foie est un organe situé dans la partie supérieure droite de l’abdomen, sous les côtes. C’est l’organe le plus volumineux du corps, il fait partie de l’appareil digestif. Il remplit de nombreuses fonctions vitales indispensables (production de la bile, stockage des minéraux / vitamines/ glucose, filtre des éléments nocifs, fabrique des facteurs de coagulation, régule le cholestérol...)
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Il est composé de deux parties appelées lobes : un lobe droit et un lobe gauche, et chaque lobe est divisés en segments.

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Il est possible d’enlever une partie du foie, si on laisse la quantité suffisante pour faire fonctionner l’organisme correctement. De plus, le foie a un pouvoir de régénération, permettant après une chirurgie de grossir et retrouver la taille d’un foie entier.

Les pathologies prises en charge

les pathologies bénignes
Les tumeurs bénignes sont des masses non cancéreuses, qui peuvent nécessiter un suivi ou une prise en charge chirurgicale : kystes biliaires, adénome

les cancers primitifs
Le plus fréquent est le CHC (Carcinome Hépatocellulaire). Il se développe le plus souvent en cas de maladie du foie telles que la cirrhose ou une fibrose du foie, mais peut apparaitre sur un foie sain, non cirrhotique. Les carcinomes hépatocellulaires représentent 90% des cancers primitifs du foie.

Les autres cancers plus rares sont les cholangiocarcinomes, hépatocholangiocarcinomes, hémangioendothéliomes etc.

les métastases du foie
Les métastases hépatiques sont des cellules cancéreuses qui se sont détachées d’une première tumeur (tumeur primitive) et qui ont grossi pour former des masses dans le foie.
En fonction de leur localisation et de leur nombre, elles peuvent parfois être enlevées grâce à la chirurgie.

Avant l'opération

Le dossier est discuté en RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire). Chaque cas est présenté afin de proposer le meilleur traitement disponible, et proposer en plus d’une intervention chirurgicale d’autres traitements tels que la chimiothérapie, la chimio-embolisation, la radiofréquence, l’embolisation portale etc…

Une fois l’opération décidée, une consultation chirurgicale est organisée, afin d’expliquer l’opération choisie, et les risques. L’intervention est organisée après obtention de votre accord et consentement. Un temps est consacré aux questions.

Avant l’intervention, il est recommandé une réhabilitation afin d’arriver le plus en forme possible le jour de l’intervention et ainsi diminuer les risques opératoires. Pour cela, plusieurs choses sont recommandées :

  • La prescription de compléments alimentaires va vous être remise.
  • Une activité sportive quotidienne est nécessaire, pouvant être complétée par des séances de kinésithérapie
  • Il est recommandé d’arrêter l’alcool totalement avant la chirurgie
  • Il est conseillé d’arrêter de fumer quelques semaines avant l’intervention.
Une consultation avec l’anesthésiste obligatoire est organisée avant toute opération.

Les interventions réalisées

L’arrivée dans le service se fait la veille de l’intervention, de même que la visite pré-anesthésique.
  • Les différents types d’intervention :
  • La fenestration kystique : en cas de kyste biliaire non-cancéreux
  • La tumorectomie
  • La segmentectomie / bisegmentectomie
  • La lobectomie
  • L’hépatectomie.
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Ces différentes interventions peuvent se faire par chirurgie mini-invasive :
  • Cœlioscopie encore appelé laparoscopie
  • Robot
Elles peuvent aussi se faire par une grande incision sous les cotes lorsque la cœlioscopie ou le robot ne sont pas possibles pour des raisons anatomiques.

Les suites habituelles

  • L’alimentation est reprise progressivement le soir ou le lendemain matin de l’intervention.
  • Des prises de sang régulières peuvent être faites pendant l’hospitalisation.
  • Il peut être demandé un scanner de contrôle en fonction de l’opération et des résultats de prises de sang.
  • Si un drain est mis en place pendant l’intervention, il sera enlevé plus ou moins rapidement selon l’évolution.
  • La sortie est prévue entre 2 et 10 jours après l’intervention, et des soins infirmiers sont à poursuivre pendant 1 mois (pansements, anticoagulants)

Les complications

Les risques en rapport avec l’intervention

  • Le saignement pendant l’intervention : le foie étant un organe très vascularisé, il peut être nécessaire de réaliser une transfusion de sang.
  • La fuite biliaire = fistule biliaire : un canal biliaire peut être ouvert de façon secondaire, pouvant mener à l’apparition d’un abcès.
  • La dysfonction du foie ou insuffisance hépatique : lorsque le volume du foie restant n’est plus suffisant pour assurer sa fonction.

Autres

  • La compression nerveuse : l’équipe chirurgicale et anesthésique s’assure du bon positionnement des membres afin d’éviter toute compression pendant l’intervention. Lorsque cela arrive malgré les précautions prises, des sensations d’engourdissement ou de fourmillement apparaissent. Elles disparaissent en général au bout de quelques semaines.
  • Les infections : de la paroi ou de l’intérieur de l’abdomen, pouvant nécessiter la mise sous antibiotique, l’évacuation, la ponction radiologique ou la chirurgie de drainage
  • Les complications respiratoires, à type d’épanchement pleural (présence de liquide entre le poumon et la plèvre, d’atélectasie du poumon (mauvaise expansion d’une partie du poumon, et la pneumonie.
  • La phlébite, l’embolie
  • Autres complications liées à votre état de santé avant l’opération
En savoir plus : consultez la fiche d'information patient de la Société Française de Chirurgie Viscérale (SFCV)

Chirurgie du pancréas

Anatomie

Le pancréas a deux fonctions :
  • La production des enzymes pancréatiques contenues dans le suc pancréatique : rôle dans la digestion des aliments
  • La production d’hormones qui régulent le taux de sucre dans le sang (glycémie).
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Les pathologies prises en charge

  • Les kystes du pancréas : il existe des lésions kystiques du pancréas pouvant évoluer en tumeur cancéreuse qu’il faut surveiller et parfois opérer : les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses (TIPMP) et le cystadénome mucineux
  • Les cancers primitifs : Le Centre Hospitalier de la Côte Basque est centre expert dans la prise en charge du cancer du pancréas puisque nous répondons à plusieurs critères essentiels :
    -Plus de 20 interventions sur le cancer / an (52 interventions en 2022)
    -Présence d’une équipe de gastro-entérologie interventionnelle (écho-endoscopie, biopsie, drainage…)
    -Présence d’une équipe de radiologie interventionnelle (embolisation, drainage …)
    -Présence d’une réanimation
    Le cancer le plus fréquent est l’adénocarcinome canalaire pancréatique : il s’agit d’un cancer se développant au dépend des cellules de la glande exocrine. Les autres cancers pris en charges sont les tumeurs neuro-endocrines (TNE)
  • Les métastases :
    Dans de rares cas, des cellules cancéreuses détachées d’une première tumeur viennent se loger dans le pancréas. Il est parfois possible de les enlever par voie chirurgicale.
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Le pancréas est un organe situé dans l’abdomen, derrière l’estomac et accolée au duodénum. Il s’agit d’une glande comportant 3 parties : la tête, le corps et la queue.
L’intérieur de pancréas est composé de plusieurs canaux qui servent à transporter le suc pancréatique ; ces canaux se jettent dans le canal de Wirsung qui rejoint le canal cholédoque qui transporte la bile. Le mélange de bile et suc pancréatique est versé dans le duodénum.

Avant l'opération

En cas de jaunisse (ictère), la prise en charge commence par un éventuel drainage par endoscopie.

Le dossier est discuté en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire). Chaque cas est présenté afin de :
  • déterminer si la tumeur est résécable (c’est-à-dire si elle peut être retirée en totalité)
  • proposer le meilleur traitement disponible en fonction du stade de la maladie,en cas d’intervention chirurgicale de proposer en plus de l’opération d’autres traitements tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie.

Une fois l’opération décidée, une consultation chirurgicale est organisée, afin d’expliquer l’opération choisie, et les risques. L’intervention est organisée après obtention de votre accord et consentement. Un temps est consacré aux questions.

Avant l’intervention, il est recommandé une réhabilitation afin d’arriver le plus en forme possible le jour de l’intervention et ainsi diminuer les risques opératoires. Pour cela, plusieurs choses sont recommandées :

  • La prescription de compléments alimentaires va vous être remise.
  • Une activité sportive quotidienne est nécessaire, pouvant être complétée par des séances de kinésithérapie
  • Il est conseillé d’arrêter de fumer quelques semaines avant l’intervention.
  • En cas de spléno-pancréatectomie gauche (SPG), il est recommandé de réaliser les vaccinations nécessaires du splénectomisé (ablation de la rate)
Une consultation avec l’anesthésiste obligatoire est organisée avant toute opération 

Les interventions réalisées

L’arrivée dans le service se fait la veille de l’intervention, de même que la visite pré-anesthésique.

Les différents types d’intervention :

Dans tous les cas, le premier temps chirurgical est l’exploration de la cavité abdominale, afin de confirmer que la tumeur est résécable et qu’il n’y a pas de de métastases qui n’auraient pas été détectées à l’imagerie.

Les deux interventions les plus fréquemment réalisées :
  • La duodéno-pancréatectomie céphalique (DPC)
  • La spléno-pancréatectomie céphalique (SPG) 

La Duodéno-Pancréatectomie Céphalique (DPC)

Il s’agit de l’intervention nécessaire en cas de tumeur de la tête du pancréas. Elle est en général réalisée par abord mini-invasif (cœlioscopie 3D ou robot) mais il peut être nécessaire de réaliser une cicatrice (laparotomie) si la tumeur est au contact de l’artère ou de la veine.

Après s’être assuré de l’absence de contre-indication à la résection (cœlioscopie exploratrice), la première partie de l’intervention consiste en la résection de la partie droite du pancréas, située à droite des vaisseaux mésentériques. Pour ceci, en plus de couper le pancréas, il est nécessaire d’enlever les organes adjacents à savoir une petite partie de l’antre de l’estomac, le pylore, le duodénum, le canal cholédoque, la vésicule biliaire, ainsi que la première anse du petit intestin.

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La deuxième partie consiste à reconnecter les organes résiduels :
  • Le canal cholédoque à l’intestin afin de permettre à la bile de s’écouler : anastomose bilio-digestive (2)
  • Le pancréas à l’estomac afin de permettre aux sucs pancréatiques de digérer : anastomose pancréatico-gastrique (1)
  • L’estomac à l’intestin afin de permettre aux aliments d’être digérés : anastomose gastro-jéjunale (3)
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La spléno-pancréatectomie gauche (SPG) et la pancréatectomie gauche avec conservation splénique Duodéno-Pancréatectomie Céphalique

Il s’agit de l’intervention nécessaire en cas de tumeur du corps et de la queue du pancréas.
Elle est en général réalisée par abord mini-invasif (cœlioscopie 3D ou robot)


Après s’être assuré de l’absence de contre-indication à la résection (cœlioscopie exploratrice), on réalise l’ablation de la partie du pancréas situé à gauche des vaisseaux mésentériques, associée généralement à l’ablation de la rate (splénectomie).

Pour certaines petites tumeurs particulières, il est parfois possible de conserver la rate : c’est la conservation splénique.

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Les suites habituelles

La Duodéno-Pancréatectomie Céphalique (DPC)

Pendant l’anesthésie générale, plusieurs éléments ont été mis en place pour le confort et la surveillance des constantes

  • Un cathéter artériel pour surveiller la tension, qui sera enlevé avant la remontée dans le service traditionnel
  • Un cathéter central pour assurer l’alimentation par les veines
  • Une péridurale (pour diminuer les douleurs post-opératoires)
  • Une sonde vésicale (pour surveiller les urines)
  • Une sonde gastrique qui passe par le nez et qui va jusque dans l’estomac (pour éviter les vomissements et éventuellement pour recommencer l’alimentation secondairement)
  • Deux drains chirurgicaux pour surveiller les coutures biliaires (anastomose bilio-digestive) et pancréatique (anastomose pancréatico-gastrique) et détecter précocement la présence de fistules. Ils seront enlevés plus ou moins rapidement selon l’évolution.
En sortie de bloc, vous allez directement en Unité de Soins Continus (USC) pour en moyenne 48h de surveillance rapprochée. Vous remontez ensuite dans le service pour la suite de la prise en charge.

Des prises de sang régulières seront faites pendant l’hospitalisation.

Il peut être demandé un scanner de contrôle en fonction de l’évolution clinique et des résultats des prises de sang.

La durée moyenne de séjour en l’absence de complication se situe entre 10 et 14 jours.

Des soins infirmiers sont à poursuivre à domicile pendant 1 mois (pansements, anticoagulants)

La Spléno-Pancréatectomie Gauche (SPG)

  • L’alimentation est reprise progressivement le soir ou le lendemain matin de l’intervention.
  • Des prises de sang régulières peuvent être faites pendant l’hospitalisation.
  • Il peut être demandé un scanner de contrôle en fonction de l’opération et des résultats de prises de sang.
  • Si un drain est mis en place pendant l’intervention, il sera enlevé plus ou moins rapidement selon l’évolution.
  • La sortie est prévue entre 5 et 7 jours après l’intervention, et des soins infirmiers sont à poursuivre à domicile pendant 1 mois (pansements, anticoagulants)

Les complications

Pendant l’intervention :
  • L’hémorragie. Le pancréas est un organe profond entouré de vaisseaux, l’hémorragie est le principal risque pendant l’opération et peut nécessiter une transfusion.

Après  l’intervention

Les risques en rapport avec la DPC (duodeno-pancréatectomie céphalique)

  • La fistule pancréatique : il s’agit d’une fuite de liquide pancréatique en dehors de la suture avec l’estomac. Elle survient le plus souvent quelques jours après l’intervention. Le liquide pancréatique peut former des abcès ; il est très corrosif et peut abimer la paroi des artères.
  • L’hémorragie peut être due à l’intervention ou à une fistule pancréatique. Elle est alors grave et peut nécessiter l’intervention d’un radiologue pour boucher l’artère et parfois une réopération en urgence.
  • La fistule biliaire, liée à une fuite sur la couture entre la voie biliaire et l’intestin
  • Troubles de la vidange gastrique ou gastroparésie, en lien avec une paralysie de l’estomac. Elle peut nécessiter de garder une sonde gastrique de façon prolongée, et cède en général spontanément en quelques jours.

Les risques en rapport avec la SPG (spléno-pancréatectomie gauche)

  • La fistule pancréatique : il s’agit d’une fuite de liquide pancréatique du moigon au niveau de la coupe du pancréas. Le liquide pancréatique peut former des abcès ; il est très corrosif et peut abimer la paroi des artères.
  • L’hémorragie peut être due à l’intervention ou à une fistule pancréatique. Elle est alors grave et peut nécessiter l’intervention d’un radiologue pour boucher l’artère et parfois une réopération en urgence.

Autres

  • Les infections : de la paroi ou de l’intérieur de l’abdomen, pouvant nécessiter la mise sous antibiotique, l’évacuation, la ponction radiologique ou la chirurgie de drainage
  • Les complications respiratoires, à type d’épanchement pleural (présence de liquide entre le poumon et la plèvre, d’atélectasie du poumon (mauvaise expansion d’une partie du poumon, et la pneumonie.
  • La phlébite, l’embolie
  • Autres complications liées à votre état de santé avant l’opération

A distance de l’opération

  • Diabète : suite à une pancréatectomie peut apparaitre un diabète, dû à l’insuffisance endocrine. Ceci peut amener à mettre en place un traitement par insuline.
  • Stéatorrhée : diarrhées graisseuses dues à une insuffisance de production de sucs pancréatiques rendant l’absorption des graisses difficile, pouvant nécessiter de prendre des extraits pancréatiques à vie.
  • Les infections (en cas de SPG) : liées à l’ablation de la rate qui joue un role important dans l’immunité contre les germes encapsulés, nécessitant des rappels de vaccination récurrents.
En savoir plus : consultez la fiche d'information patient de la Société Française de Chirurgie Viscérale (SFCV)